Tout, tout, tout pour le goût.

Cette semaine Silpat vous présente Nicolas Paciello, un chef à la carrière prestigieuse qui a gardé le goût des choses simples.

En évoquant son enfance en Lorraine, Nicolas Paciello a encore sur le bout de la langue une saveur : le "goût de la pâte qu'on lèche au doigt au fond du plat". Ça commence comme ça, le cake marbré de sa maman d’abord et puis ses premières armes en pâtisserie au sein de la maison Christophe à Forbach dès l’âge de 12 ans « J’y passais toutes mes vacances. J’y allais de moi-même, parce que ça me plaisait. » nous dit-il.

A 20 ans il est introduit chez Fauchon, à Paris, commis aux cotés de Cédric Grolet. Puis les contrats prestigieux s’enchaînent, au Crillon, chez Cyril Lignac, auprès du chef pâtissier Yann Couvreur au Prince de Galles…. Dont il aura la place en 2015.

Alors que le professionnel se frotte aux plus grandes maisons, l’artiste lui se frotte au concours du Meilleur Ouvrier de France pâtissier-confiseur dont il sera finaliste. « Ça a été une expérience folle, prenante, intense, dix fois plus forte que je ne l'avais imaginé ».

En septembre 2019, le voilà chargé de la carte des desserts du restaurant Le Joy, de la brasserie du Fouquet's, du tea time, du brunch et des chambres.

Cependant, l’obsession du chef Nicolas Paciello à travers ce parcours 5 étoiles dans les palaces est restée la même : la simplicité. Ce qu’il aime, c’est le goût avant tout. Son premier livre, Le carnet de recettes qui déchire, paru en 2018, en témoigne. Il y a mis "l'inverse des gâteaux qu'on présente dans les émissions de télé » : des desserts simples et bons, comme on a envie d’en faire le dimanche matin.

Et pour nous les faire goûter, Il y a quelques mois, Nicolas ouvrait sa première pâtisserie, CinqSens, à Paris où il travaille actuellement à la conception de trois nouveaux gâteaux signature.